Et le garçon ?
S’il est vrai que dans les grossesses adolescentes, le père est très largement absent, ce n’est pas le cas pour toutes.
«Quand le père est présent ou veut s’investir, que les relations avec la mère sont bonnes, c’est bénéfique pour tous»
Ce garçon, pour qui la notion de grossesse est probablement encore plus abstraite que pour la jeune fille, peine sûrement à intégrer sa responsabilité dans la situation. Qu’il ait pensée que l’adolescente utilisait une contraception, qu’il ne se soit pas posé la question, qui ait « oublié » de mettre un préservatif…. les jeunes ont souvent du mal à intégrer que la conséquence la plus directe d’un rapport sexuel est EN VRAI l’arrivée d’un enfant…. c’est le fameux mythe du "ça n’arrive qu’aux autres"…
Il peut donc être important d’entrer en contact avec le garçon, et avec ses parents, pour le responsabiliser face à la situation. S’il ne se sent pas de s’engager si tôt dans une relation de couple durable avec la jeune maman, il faudra au moins, avec le temps, essayer de lui faire réaliser que le bébé qui est né de leur union est également son enfant.
Aux parents, de chaque conté, de le soutenir pour l’aider à trouver la place qui sera la sienne dans l’histoire de cet enfant.
Notons à ce sujet que certains foyers d’hébergement "mère-enfant" commencent à accueillir des couples de parents.