Quelle que soit la situation de votre fille, qu’elle soit collégienne, lycéenne, apprentie, qu’elle réside chez vous ou en foyer, sachez qu’elle bénéficie, a minima, des mêmes aides financières que toutes les femmes enceintes.
De nombreuses aides sont prévues, en France, pour aider les femmes, en plus encore les jeunes filles mineure, à mener à bien leur grossesse et accueillir leur enfant. Pour en bénéficier, il est important, dès que votre fille apprend qu’elle est enceinte :
- d’aller voir un médecin ou une sage-femme du centre de PMI (Protection Maternelle et Infantile) de sa ville, pour obtenir un certificat de grossesse
- d’envoyer sa déclaration de grossesse au plus tôt à votre CAF (Caisse d’Allocations Familiales) et à votre centre de CPAM (Caisse d’Assurance Maladie).
Sachez que le centre de PMI de votre ville et/ou une assistante sociale pourront vous guider efficacement dans les démarches à effectuer tout au long de la grossesse et vous renseigner sur les différents aides dont votre fille peut bénéficier.
Il est primordial pour l’avenir de votre fille et de son enfant qu’elle puisse continuer ses études malgré sa grossesse et ses futures responsabilités de maman.
Selon les possibilité et son courage, elle devra continuer à fréquenter son établissement scolaire, ou pourra choisir de suivre des cours par correspondance.
Dès que la grossesse a été constatée par le médecin et que le certificat médical a été envoyé à son organisme de Sécurité Sociale, tous les frais médicaux liés à la grossesse de votre fille seront pris en charge.
La surveillance médicale de la grossesse, consiste, en général, en une consultation par mois avec le médecin et des analyses biologiques selon sa situation. Aucun frais n’est à avancer pour ce suivi, tout est pris directement en charge par la Sécurité Sociale.
S’il ne vous est pas possible d’accueillir votre fille et son enfant sous votre toit, sachez que chaque département doit disposer d’un centre maternel pour accueillir les futures mamans mineures avec leurs enfants de moins de 3 ans. Les demandes sont adressées par les Services de l’Aide Sociale à l’Enfance dont vous devez vous rapprocher si cette solution vous semble adaptée.
Si votre fille ne souhaite pas élever son enfant, elle a la possibilité de le confier à l’adoption.
Pour cela, elle peut, durant sa grossesse, s’adresser aux services de l’Aide Sociale à l’Enfance de son département, ou à une assistante sociale qui la guidera dans ses choix. Elle peut également prendre contact directement avec les différentes associations habilitées à recueillir les enfants confiés à l’adoption et à les placer dans leur nouvelle famille (Organismes Autorisés pour l’Adoption).
Certains parents, inquiets pour l’avenir de leur fille et de l’enfant qu’elle porte, effrayés par le regard des autres sur cette situation qu’ils pensent rare, sont tentés par l’avortement. Il leur semble que faire avorter leur fille est la solution la plus simple, celle qui « effacera la bêtise » et permettra de faire « comme si rien ne s’était passé ».