L'adoption du bébé
Si votre fille ne souhaite pas élever son enfant, elle a la possibilité de le confier à l’adoption.
Pour cela, elle peut, durant sa grossesse, s’adresser aux services de l’Aide Sociale à l’Enfance de son département, ou à une assistante sociale qui la guidera dans ses choix. Elle peut également prendre contact directement avec les différentes associations habilitées à recueillir les enfants confiés à l’adoption et à les placer dans leur nouvelle famille (Organismes Autorisés pour l’Adoption).
Lorsque le projet d’adoption a été établi durant la grossesse, le bébé est alors recueilli dès la maternité et placé en famille d’accueil (assistante familiale agréée) pendant au moins 2 mois. Durant ces 2 mois, la maman a la possibilité de récupérer son bébé si elle change d’avis et souhaite finalement l’élever.
Au vu du rapport entre le nombre de jeunes enfants disponibles à l’adoption en France et du nombre de familles en attente d’une enfant à adopter, il faut savoir que le baba é de grandes chances d’intégrer rapidement celle qui sera sa famille, surtout s’il est en bonne santé.
Selon sa volonté, votre fille aura la possibilité de laisser son identité dans le dossier de l’enfant ou non (voir accouchement sous X).
Accoucher sous X
La France est l’un des rares pays d’Europe à laisser à la mère le choix de faire connaître son identité à son enfant ou non.
Près du quart des mamans qui font le choix de l’anonymat sont des adolescentes.
Ce choix peut être motivé par de mauvaises relations entre la jeune mère et sa famille et la peur du rejet, par une découverte très tardive de la grossesse (déni de grossesse) ou à une dissimulation de celle-ci…
L’anonymat peut être demandé pour l’admission à l’hôpital et l’accouchement ; aucune pièce d’identité ne sera alors demandée à la maman.
Dans le dossier de son enfant, la maman peut faire le choix de l’anonymat total, ou de laisser un courrier fermé à son attention, qui sera conservé par le Centre National pour l’Accès aux Origines Personnelles . Ce courrier ne sera ouvert que si un jour l’enfant recherche ses origines et que la main consent à ce que son identité soit connue.