L’avortement

Certains parents, inquiets pour l’avenir de leur fille et de l’enfant qu’elle porte, effrayés par le regard des autres sur cette situation qu’ils pensent rare, sont tentés par l’avortement. Il leur semble que faire avorter leur fille est la solution la plus simple, celle qui « effacera la bêtise » et permettra de faire « comme si rien ne s’était passé ».

Or on ne revient jamais en arrière, ce qui a été vécu a été vécu et reste dans le fond du coeur, quelle que soit la décision prise.

D’un point de vue légal, si votre fille souhaite être avortée, elle peut le faire avec ou sans votre consentement. Si vous n’êtes pas d’accord avec ce choix, elle devra être accompagnée par une personne majeure de son choix. Le coût de son IVG sera alors pris en charge à 100% sans avance de frais.

Toujours d’un point de vu légal, nul de peut obliger une femme à interrompre sa grossesse (code de la santé publique article L2222-1). Ainsi, vous ses parents, même si votre fille est mineure et vit sous votre toit, ne pouvez obliger votre fille à avorter si elle ne le souhaite pas.

D’un point de vue familial, humain et psychologique, il est important de comprendre que si votre fille a le souhait de donner la vie, c’est quelque chose qui lui appartient, et qui est profondément inscrit dans son coeur.
On sait qu’une IVG mal vécue peut laisser des séquelles psychologiques durables ; c’est encore plus vrai chez une jeune personne.
Dépression, anorexie, boulimie….les témoignages sont nombreux de jeunes femmes ayant des conséquences négatives et durables suite à un avortement.
Comme le dit l’adage populaire « un enfant pèsera toujours moins lourd sur les bras que sur le coeur »…

Par ailleurs, d’après notre expérience, une jeune fille qui était désireuse de donner la vie et qui a reçu une forte pression pour avorter….se retrouvera à nouveau enceinte très peu de temps après !